Pendant longtemps, l’ordinateur a servi de bouc émissaire à nos frustrations technologiques. On l’accusait de nos erreurs, comme s’il avait une volonté propre. Aujourd’hui, l’IA reprend ce rôle : on l’accuse de désinformation, de biais, de menace démocratique… Pourtant, elle reste un programme, sans intention. Ce sont les humains — développeurs, entreprises, décideurs — qui en sont responsables. Personnifier la machine évite de poser les vraies questions de société.
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